4’02’’92, c’est le temps que j’ai réalisé le 14 mars dernier au 1500m lors des championnats provinciaux en salle. Bien que ce temps soit encourageant comparé à 2013 (6 secondes de mieux), je suis déçu. Mon objectif était de descendre sous les 4’ pour me rapprocher le plus possible de mon chrono de l’été dernier (3’57’’19).
La journée avait pourtant bien commencé, il ne faisait que -3C dehors, presque le printemps pour l’hiver canadien. Et puis il y a eu ce retard de 30 minutes durant lesquelles la seule chose qui me passait par la tête était : « Guillaume, reste chaud sans trop te fatiguer ». Plus facile à dire qu’à faire, car il faut garder, en plus de sa chaleur corporelle, sa motivation. Généralement, on se prépare pour être prêt pour un instant T. Une demi-heure après, c’est trop tard !
“Un athlète ne peut pas arriver en compétition très motivé s’il n’a pas été mis à l’épreuve.” Sénèque
J’ai quand-même eu un bon départ : j’arrive rapidement à prendre ma place dans le peloton, dans les 5-6 premiers mais les temps de passage sont plutôt moyens pour réaliser l’objectif. Passage au 1000m en 2’44, j’ai donc 4 secondes de retard sur le temps de passage pour faire mon objectif. C’est en entendant l’annonce du temps de passage que mon partenaire d’entraînements, prends le lead et relance le rythme. Je m’accroche à lui, il reste alors 3 tours et demi à parcourir.
En 4ème position jusqu’à la cloche, je lance le sprint au passage de la ligne pour le dernier tour pour tenter de rattraper le petit retard mais comme tout coureur le sais, c’est pas dans le dernier tour que l’on rattrape le retard accumulé au début de la course.
Finalement, un des seul points positifs a été la montée sur la dernière marche du podium.
C’est grâce à ce genre de course, avec un brin de déception, que j’ai encore plus d’envie de recourir et de me fixer des objectifs plus hauts.
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