Courir veut souvent dire sortir de sa zone de confort. Pour gérer ça, beaucoup de gens se distraient avec de la musique ou laissent leurs pensées divaguer. En courant à un rythme modéré, on se retrouve à songer à un problème non résolu, à l’organisation de la journée ou aux plaisirs de la vie. Les pensées sont créatives, des idées nous viennent (et on se promet de les noter dès qu’on rentre à la maison!)
Lorsque l’entrainement devient un peu plus intense, on devient moins créatif. Le mental doit faire oublier la difficulté et la douleur physique et c’est souvent grâce à lui que l’on arrive à venir à bout d’une séance difficile. On se concentre, on s’applique sur chaque foulée et on fait le travail que l’entraîneur nous a donné. Pour moi, ce qui est motivant, c’est le sentiment du devoir accompli. Finir une séance, c’est comme ajouter une pierre à l’édifice, et chaque entraînements me rapproche de mes objectifs.
“Le seul combat perdu d’avance est celui auquel on renonce.” Waclav Avel
Pendant une compétition, c’est encore un autre état d’esprit. Là, on n’écoute plus les oiseaux chanter! On pense à son chrono, ses sensations et à l’objectif que l’on s’est fixé. Suivant les distances (à partir du 1 500m pour moi), on fait même un peu de maths, – notamment sur les temps de passage – pour calculer si on est encore dans le bon rythme.
Plus les choses se corsent au niveau de l’entraînement, plus il est important de se concentrer sur des choses positives et rassurantes. Pour moi, dès que je m’apprête à sortir de ma zone de confort, à l’entrainement comme en compétition, j’essaie de penser :
- Aux conseils de mon entraîneur
- Aux objectifs de la saison
- À une course qui s’est bien passée et dont je garde un bon souvenir
- Au rythme d’une chanson pour aligner ma foulée dessus
- Au chrono
- À la bonne performance que je suis en train de réaliser.
Et vous? À quoi pensez-vous?
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