Comme mentionné dans mon dernier article, ma saison en salle sera composée de seulement deux courses. La première a eu lieu samedi, lors de la compétition Redmen 2016 organisée dans la Tomlinson fieldhouse de l’Université McGill.
Avec une température extérieure ressentie de -41 ºC, il valait mieux être motivé pour sortir de chez soi!
Je partais avec l’objectif de réaliser 1’23. Bien que je n’avais aucune séance de vitesse dans les jambes, j’avais quand même à coeur de respecter les temps de passage que je m’étais fixés : 27” au 200m, 54” au 400m pour me laisser très peu de marge pour le dernier 200m (29”) et finir en 1’23 mon 600m.
Pour cette première course, je devais faire attention à deux choses. La première, ne pas partir trop vite pour ne pas être en retard dès le premier tour; la deuxième, faire attention à ne pas partir trop vite pour ne pas être trop dans le rouge au le dernier tour.
J’ai réalisé le premier 200m dans les temps, avec un passage avant les 27”. J’essayais d’être détendu et surtout de rester proche des premiers.
Je passe à la cloche avec un léger retard, plus près des 55” que des 54” et c’est à ce moment que le course se joue : le dernier tour est toujours le plus important.
Juste en sortant du virage, au 450m, je sens comme un frisson général : je sens que mes jambes et mes bras ne vont bientôt plus répondre aux informations que ma tête leur envoie. L’acide lactique fait son entrée dans la course.
Je fais les derniers 150m sans pouvoir vraiment lever les jambes ni les bras. Je termine la course 6ème en 1’25”35 (résultats de la course).
En résumé, pour ma première compétition en salle, après 10 mois sans avoir chaussé les pointes, je trouve ma performance assez encourageante pour la suite de la saison. Prochaine échéance, vendredi prochain, pour le 3 000m des championnats canadiens indoor.
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