Quelle chance j’ai eu et quelle expérience extraordinaire j’ai vécu durant ce weekend à Valence (Espagne) avec mon partenaire d’entraînement Patrice.
Arrivé en sol espagnol le jeudi midi, je n’avais qu’une hâte, faire mon premier footing dans les rues de la ville, découvrir le lieu du départ et ressentir l’effervescence de la course.
La place centrale des championnats était juste magnifique. A l’inverse, le village pour récupérer les dossards m’a un peu déçu. Je m’attendais à de nombreux stands, de nouveaux modèles de vêtements, de chaussures d’Asics (le sponsor principal), mais je n’ai rien trouvé de notable comparé au village du Marathon d’Osaka, où l’ambiance été surdimensionnée.
Notre premier footing nous à fait découvrir le lieu du départ et le magnifique Jardin du Turia qui offre un parcours de plus de 5km aménagé pour les coureurs et les cyclistes en plein milieu de la ville. Après s’être dégourdi les jambes, nous sommes allés récupérer nos dossards, signer sur le mur officiel puis nous sommes retournés à notre appartement pour nous reposer du voyage.
Le vendredi, après une bonne nuit de sommeil, nous avons décidé de faire notre footing sur le bord de mer et d’aller explorer la Carrer de Pavia, un chemin qui longe les plages de Valence sur une dizaine de kilomètres.
Samedi, jour de course
Comme lors de mon premier semi-marathon à New-York l’année dernière, nous nous sommes échauffés en allant vers la zone de départ. Sans l’avoir calculé, le parcours passé juste devant notre porte, ce qui nous a permis de pouvoir visualiser une partie du parcours.
Après un léger footing et quelques gammes dans une ruelle, nous sommes rentrés dans notre SAS composé d’une centaine de coureurs et coureuses. Après une dizaine de minutes durant lesquels les coureurs élites sont rentrés à leur tour dans leur SAS sur la musique de Carmina Burana, puis après la présentation de plusieurs coureurs renommés, le départ pouvait enfin être donné!
Contrairement aux autres courses sur route, ou généralement le premier SAS retrouve celui des Élites avant que le départ soit donné, cette fois-ci, le départ fut donné en même temps mais avec une centaine de mètres de différence (comme on peut le voir sur la photo).
J’avais décidé de courir sans montre pour ne pas être concentré sur mon allure mais plutôt sur mes sensations. Le parcours était plat et très roulant malgré de nombreuses lignes droites avec du vent de face. Tout au long de la course, j’ai fais parti de petits groupes de 3 ou 4 coureurs, ce qui ne m’a pas permis de m’abriter du vent. Essayant de relancer dès que je le pouvais, je me suis retrouvé plus souvent à leader un groupe et à lutter contre le vent plutôt que l’inverse.
Temps de passage au 5km: 16’22. J’étais détendu, assez content de voir que j’étais dans un bon rythme sans vraiment réfléchir à mon allure. Entre le 5ème et le 6ème kilomètre, une ampoule a fait son apparition à l’extérieur de mon pied droit et ne m’a plus lâchée jusqu’à l’arrivée.
Vers le 7è kilomètre, la pluie a commencé à tomber par intermittence ce qui m’a un peu rafraîchi. Temps au passage du 10km: 33’15 (16’53 entre le 5 et le 10km). Sans avoir eu l’impression de diminuer le rythme, les rafales de vents ne m’ont pas pas permis de garder l’allure du premier 5km. Réalisant m’être un peu endormi dans mon rythme, j’ai volontairement relancé le rythme pour retrouver l’allure du début.
Pour ne pas avoir de crampes dans les derniers kilomètres, j’ai essayé de prendre une boisson à chacun des ravitaillements tout au long de la course. Au 15è, j’ai réussi à attraper un verre de Powerade qu’on me tendait, mais lorsque j’ai voulu le boire, j’ai pris la moitié du verre dans les yeux! Il faudra que je travaille les ravitos pour la prochaine fois.
Temps au passage du 15km: 49’59 (16’44 entre le 10 et le 15km). Malgré le vent et l’ampoule qui commençait vraiment à me déranger, j’ai réussi a relancé mon rythme sur le dernier 5km,
Après le 19è kilomètre, les gens étaient littéralement sur le parcours, ne laissant qu’un passage étroit aux coureurs. Je me sentais comme dans le tour de France. Peu avant le 20è, une mamie a décidé de traverser sans regarder si un coureur arrivait. Manque de bol, j’arrivais à ce moment la! Juste eu le temps de faire un écart pour l’éviter et entendre un “OHH” de soulagement de la foule.
Temps au passage du 20km: 1h05’57 (15’58 entre le 15 et le 20km). J’ai fait rapidement le calcul dans ma tête et je savais qu’il fallait encore accéléré dans le dernier kilomètre pour terminer en moins de 1h10.
J’aborde la descente sur les pavés que nous avions reconnu le jeudi et fait mon entrée dans le dernier 500m de la course.
Après le dernier virage, il restait que la ligne droite pour franchir la ligne d’arrivée. Le chrono: 1h09’21 temps officiel (temps réel 1h09’09).
source photo: Turialife / IAAF
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